Gérard Zlotykamien voit ses deux parents déportés pendant la Seconde Guerre mondiale. Apprenti d’Yves Klein, il est très tôt sensible au risque représenté par la bombe atomique. Inscrivant ses travaux du début des années 1960 autour de cette thématique, il fait apparaître ses premiers Éphémères en hommage aux fantômes de Hiroshima, en 1963. Par la répétition de son geste vandale dans l’espace public, il devient ainsi le premier artiste urbain français.